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Travail: apprendre à écouter ses émotions.



Au travail, comme ailleurs, les émotions peuvent devenir de précieuses alliées. Si on les trouve parfois encombrantes et invalidantes, chercher à les étouffer est une erreur. Il est au contraire primordial de leur prêter l’oreille, pour s’en servir comme levier et ainsi mieux vivre son travail. Si nous ne contrôlons pas lorsqu’une émotion arrive, nous pouvons en revanche contrôler comment nous y réagissons.

La fonction première des émotions - toutes les émotions - est de nous pousser à agir, et vite. A l’origine de l’espèce humaine, leur rôle était essentiel à notre survie. Pour fuir les prédateurs avant de se faire tuer, il fallait un système d’alerte du danger sophistiqué et efficace. La peur nous signalait à quel moment nous enfuir à toutes jambes. Les émotions jouaient également un rôle crucial dans notre intégration au groupe, tout aussi nécessaire à la survie.

Mais aujourd’hui ? A part dans quelques cas, est-il nécessaire de réagir au quart de tour chaque fois qu’on ressent une émotion ? De prendre la fuite parce qu’on a peur de son entretien annuel ? De fracasser une chaise à la moindre colère pour montrer son ascendant sur l’autre ?

Les émotions nous sont toujours utiles. Elles ont gardé la même fonction : celle de nous alerter lorsque quelque chose d’important se passe pour nous pousser à agir, le tout avec pour objectif principal de nous préserver. Telles des veilleuses, des sentinelles, elles sont un centre d’information ultra-puissant, nous indiquant ce qui est bon ou pas pour nous.

Les émotions désagréables “négatives” servent à nous protéger : la peur permet de fuir instinctivement le danger, la colère permet de se défendre, la tristesse d’éviter les situations douloureuses…

Les émotions positives servent à renforcer ce qui nous fait du bien.

Là où le fonctionnement des émotions entre parfois en dissonance avec le monde moderne, c’est dans la réaction instinctive qu’elles activent en nous, parfois démesurée face à l’enjeu. Pour transformer ses émotions en levier, il s’agit donc d’apprendre à mettre de la distance entre l’émotion et l’action, à réfréner ses impulsions, pour y apporter une réponse appropriée.

Imaginons par exemple qu’au cours d’une réunion, un collègue souligne devant les autres que vous avez fait une erreur. Sur le coup, la moutarde vous monte au nez. Cependant, avez-vous intérêt à réagir au quart de tour et vous emporter, là, devant toute votre équipe ?

Mieux vaut prendre quelques minutes pour respirer, prendre de la hauteur sur ce qui est en train de se dérouler et vous reconnecter à vos émotions.

Cela vous permettra peut-être de vous rendre compte que vous avez surtout été blessé(e) dans votre amour propre mais qu’après tout, votre collègue, qui a certes manqué un tantinet de tact, n’y est pour rien. C’est bien vous qui avez commis l’erreur soulevée. Inutile, donc, de lui sauter à la gorge.

Cette prise de hauteur lorsqu’on sent une émotion nous envahir, permet de temporiser et de se recentrer sur nos ressentis, pour chercher d’abord à comprendre son message afin d’agir ensuite de façon adéquate.

Le travail Sophrologique consiste a dépister nos émotions agréables où désagréables

Apprendre à les gérer nos émotions désagréables et à vivre pleinement, en conscience, nos émotions agréables.







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