La préparation mentale est la nouvelle vedette du sport moderne. Il n’est pas un article de journal, pas une analyse de match, pas un portrait de champion qui ne fasse référence à la fameuse « préparation mentale ». La préparation mentale est mise à toutes les sauces, mais comment se prépare-t-on mentalement ?
La « préparation mentale » en sport relève d’une approche pédagogique en vue d’aider le sportif à donner le meilleur de lui-même (utiliser au mieux ses ressources) dans le cadre de la compétition, mais aussi de l’entraînement.
L‘objectif de la préparation mentale en sophrologie est de mettre au point avec le sportif une boîte à outils personnalisée pour agir sur l’aspect émotionnel et physiologique (ce qu’il ressent) ainsi que sur l’aspect comportemental (ce qu’il fait) et cognitif (ce qu’il pense). La sophrologie aide le sportif compétiteur ou pas, à gérer la pression de l’enjeu pour mieux déployer son potentiel technique et créatif sur le terrain.
Le sportif est à la recherche du plaisir, il n’est pas une machine à performance. C’est un être humain qui a besoin de s’épanouir personnellement pour donner le meilleur de lui-même et atteindre le « flow ». Le flow pour le sportif compétiteur est un état de pleine conscience dans laquelle le corps et l’esprit sont dans un juste équilibre, c’est la zone de « l’état de grâce » qui booste le mental et les performances.
Les performances du sportif compétiteur sont au croisement de la préparation technique, physique et mentale. Une bonne technique sans préparation physique ne tient pas la distance. Une bonne technique et un bon physique, sans mental, ne tiennent pas la route!
La préparation pour un sportif à la compétition passe par un apprentissage d’habilités mentales et d’habilités cognitives, dont le but principal est d’optimiser la performance personnelle de l’athlète tout en promouvant le plaisir de la pratique et en favorisant l’atteinte de l’autonomie.
Depuis la fin des années 1960 les techniques de préparation mentale font l’objet de recherches scientifiques et elles prennent progressivement de l’importance dans la préparation du sportif. En 1991, le premier congrès mondial d’entrainement mental à Örebro (Suède) place définitivement la préparation mentale comme une partie intégrante du processus de l’entrainement du sportif au même titre que la préparation technique et physique. En 1967Le docteur Raymond Abrezol, père de la Sophro-pédagogie sportive. participait à la préparation de l’équipe de ski Suisse, marquant ainsi l’entrée de la Sophrologie dans le monde du sport. Depuis, la sophrologie sportive n’a cessé de se développer et on la trouve aujourd’hui dans toutes les disciplines sportives : tir à l’arc, équitation, saut à la perche, tennis, boxe, tir sportif, athlétisme, rugby etc. De plus, elle concerne tous les niveaux, du simple pratiquant loisir, au finaliste des jeux olympiques.
La préparation mentale en sophrologie pour le sportif est une période d’évaluation des besoins, d’apprentissage des techniques, d’entraînement et de la mise en application en compétition. Il y a des fondamentaux à travailler comme la concentration, la confiance, l’engagement, et surtout la capacité à savoir gérer la pression.
Pendant la saison sportive, 1 séance d’apprentissage par semaine, suffit et peut faire partie intégrante des séances d’entraînement. Elle peut durer entre 15 et 30 mn, elle peut se faire en groupe.
Pour une problématique particulière du sportif compétiteur, un programme d’entraînement mental personnel et sophrologique répond à une demande précise bien souvent directement liée à une problématique compétitive. Ce sont des séances qui durent 1 heure environ : deux à trois séances suffisent pour apprendre à se relaxer, relâcher et récupérer, trois à cinq séances pour régler un problème de stress ou de pression de l’enjeu, dix à douze séances pour un réel suivi du sportif.
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